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FNUJA | Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats
Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats

Discours de Matthieu DULUCQ, nouveau Président de la FNUJA

Lundi 1 Juin 2015

Prononcé à l'issue de l'Assemblée Générale du 72e Congrès de la FNUJA, à Nantes, le 16 mai 2015


Il y a cinq ans, alors que je faisais mes premiers pas d’élu au sein de notre mouvement, le Président d’alors se désolait de notre absence dans le quart Ouest de la France, et lançait comme un défi de couvrir tout le territoire national.
 
Ce projet reçu immédiatement l’assentiment enthousiaste de notre secrétaire général d’alors, qui proposa de débuter par une implantation territoriale en Bretagne, à Nantes. Cette approximation géographique m’a fait douter de notre capacité à s’installer dans cet ouest lointain. Après avoir proposé sournoisement de débuter notre implantation en Normandie par Amiens, j’ai perfidement fait remarquer que Nantes n’était pas en Bretagne.
 
Ce fut là l’un de mes premiers échanges avec Anne-Lise Lebreton, secrétaire générale, puis présidente de la FNUJA. J’ai ainsi immédiatement été confronté à son caractère affirmé et à sa volonté sans faille. Évidemment que Nantes est en Bretagne, et ce n’est pas moi, originaire d’une région tantôt française tantôt allemande, qui allait lui donner des leçons de géographie.
 
Anne-Lise nous a démontré que face à la volonté aucun obstacle n’est insurmontable. Nous sommes présents dans l’ensemble des régions de l’Ouest de la France et couvrirons bientôt l’ensemble du territoire national. Mais surtout, l’an dernier, à la veille de nos élections professionnelles, bon nombre de sceptiques annonçaient un recul de notre syndicat, et je l’avoue, j’étais parmi ceux-ci. Anne-Lise a toujours cru à nos forces et nous a conduit à un succès sans précédent. Nous sommes, et de très loin, le premier syndicat d’avocats de France, et ce succès est bien évidemment aussi le sien. Je tenais en préambule à mon discours à lui rendre hommage.
 
Dans son récit autobiographique Nadja, André Breton déclare « Nantes : peut-être avec Paris la seule ville de France où j’ai l’impression que peut m’arriver quelque chose qui en vaut la peine ».
 
A l’issue de nos travaux, puisqu’il m’appartient de les conclure, je peux vous affirmer que nos débats, nos échanges, valaient la peine. Les résolutions que nous avons adoptées seront ma ligne de route et je les porterai durant mon mandat comme étant la voix des jeunes avocats.
 
Avant de vous proposer des axes de travail sur lesquels nous pourrions orienter cette année, j’aimerais vous parler de vous-même. Vous dire toute l’admiration que j’ai pour vous. Je sais l’effort que fait chacun d’entre vous pour être ici ou pour participer à chacune de nos réunions. Un effort financier important, ainsi que du temps donné au détriment de votre vie de famille, de votre vie sociale, de votre cabinet. Tout ce temps, tous ces efforts, sont consacrés à autre chose que vous-même. Ils sont au service des autres et d’un idéal. Je m’efforcerai d’être digne de votre abnégation et ferai tout pour que chaque moment que vous consacrerez à notre organisation soit un moment utile.
 
Vous parlez de vous-même, c’est aussi vous parler de notre histoire. L’année prochaine, nous célébrerons le 70e anniversaire d’une rencontre. Les UJA les plus anciennes sont presque centenaires. Après la seconde guerre mondiale, à la fin de l’année 1946, certaines UJA ont eu l’idée de se rassembler à Toulouse pour une soirée au profit des avocats du barreau de Caen, lesquels étaient sinistrés à la suite du débarquement allié.
 
C’est de cet instant, de cette rencontre, qu’est née l’idée d’une fédération des unions de jeunes avocats. Le fondement de notre union est donc une action solidaire. Être à la FNUJA, c’est considérer la solidarité comme la plus belle expression de la confraternité.
 
Au-delà de la confraternité, ce qui nous unit c’est de considérer que la défense des jeunes avocats est au service de la profession tout entière.
 
Défendre une formation initiale de qualité a des conséquences directes sur la formation continue au bénéfice de tous les avocats.
 
S’intéresser à l’installation et l’association des jeunes avocats, c’est aussi aborder la cession de parts et le départ en retraite.
 
Vouloir mutualiser les conséquences des événements de la vie personnelle sur la vie professionnelle, comme la maternité ou la paternité, c’est aussi aborder les conséquences d’autres risques comme la maladie, l’infirmité ou le décès.
 
Ces quelques exemples ont vocation à illustrer que la défense des jeunes avocats est notre prisme de réflexion pour aborder l’ensemble des problématiques de la profession tout entière.
 
C’est là le ciment de notre union, ce qui nous rassemble, c’est cette conception d’une profession solidaire et ouverte qui accueille ces nouveaux arrivants et met tout en œuvre pour leur offrir les meilleures conditions d’exercice.
 
Peu importe les divergences de point de vue contextuelles qui peuvent nous opposer, et ce congrès et les semaines qui l’ont précédé ont été l’occasion d’affrontements entre nous. La nature granitique du sol nantais n’est peut-être pas étrangère au caractère houleux de nos débats.
 
Ce qui nous définit, ce n’est pas notre position sur le statut d’avocat dans l’entreprise, sur la composition du capital social de son cabinet, où sur le périmètre de la postulation. Nous pouvons vivre ensemble au-delà de ces désaccords, et d’ailleurs, nous l’avons toujours fait. Ils ne sont que contextuels, ces sujets ne nous définissent pas.
 
Aujourd’hui, une majorité s’est dégagée. Ce n’est pas la victoire d’un camp, ou d’un clan contre un autre. Il n’y a pas chez nous de lutte entre les anciens et les modernes, où des éclairés ayant compris et réfléchis s’opposeraient à des obscurantistes ignares. Nous avons réfléchi, nous nous sommes écoutés, nous avons débattu et chacun a pu exprimer en conscience son opinion. Nous disposons enfin d’une doctrine claire, conforme au mandat que nous ont donné nos électeurs.
 
Président de la FNUJA, je la porterai comme étant la voix des jeunes avocats.
 
Président de la FNUJA, j’entends aussi être le garant du pluralisme. Nous ne sommes pas dans une structure caporaliste. Chacun d’entre vous conserve sa liberté, sur ces sujets qui encore une fois, n’ont rien à voir avec notre raison d’être. Seule la remise en cause des principes de solidarité et de défense des jeunes avocats n’est pas acceptable.
 
Aujourd’hui, je n’entends pas vous parler d’un avenir lointain tel que je l’imagine, le prévoit, le souhaite ou le redoute. Je veux vous parler de ce présent qui s’impose à nous. Cette réalité que nous n’avons pas su, ou peut-être surtout pas voulu prévoir, en nous réfugiant parfois dans le confort de l’immobilisme, en se référant à un passé glorieux que pourtant aucun d’entre nous n’a connu. L’ère dite de « l’avocat Roi » n’a pas survécu au XIXe siècle. Elle sert pourtant de référence à nombre de nos confrères qui revendiquent un respect qui leur serait dû en raison de leur statut et non de leur mérite.
 
C’est dans ce contexte qu’ont retenti comme un coup de tonnerre les propos d’Arnaud Montebourg le 10 juillet 2014 :
« De nombreuses professions sont en situation de monopole et captent par leur position des revenus à la population pour des services payés trop cher. Huissiers, greffiers des tribunaux de commerce, certaines professions de santé, auto-école, prothésistes dentaire, avocats… ».
 
Avouons que la première réaction de nombre d’entre nous ne fut pas de s’insurger sur le principe de cette accusation, mais sur le fait que nous figurions parmi les accusés. Sans attendre la divulgation d’un rapport de l’inspection générale des finances mystérieusement annoncé comme tenu secret, nous avions tous à l’idée quelques niches, quelques rentes, profitant à quelques-uns et dont la situation de monopole paraissait anachronique. Nous ne les avions pas nous-mêmes dénoncées !
 
N’est-il pas venu le temps de nous remettre en cause ?
 
Face aux attaques, la pire défense est le repli sur soi. C’est pourtant la posture prise par certains de nos confrères. Ce sont les défenseurs de l’entre soi, prônant une restriction drastique dans l’entrée dans la profession pour mieux se partager un gâteau pourtant de plus en plus maigre. Ce sont les partisans d’un avocat obligatoire, partout, pour tous, sans que la question de l’utilité de cette intervention ne se pose.
 
Comment croire que nous pourrons assurer aux jeunes avocats un avenir et des perspectives de développement en optant pour une telle stratégie de défense, s’apparentant à la ligne Maginot, dont l’inefficacité n’est pas à démontrer.
 
Afin d’élaborer notre plan d’action, je vous invite à une rapide introspection :
•           Les avocats n’ont pas le monopole de l’offre de droit. Le conseil tend à se dématérialiser et à se généraliser
•           La documentation juridique et certains actes sont aujourd’hui directement et gratuitement accessibles en ligne pour tous. En réaction, nous nous sommes drapés dans l’exigence de sécurité juridique et la remise en cause de la fiabilité de ces documents, alors que ces informations gratuites constituent bien souvent le principal fonds documentaire de nombre de cabinets d’avocats
•           Nous sommes extrêmement nombreux à exercer seul et à avoir une activité généraliste et nos clients exigent  un traitement de leurs affaires de plus en plus rapide alors que le maquis réglementaire, législatif et jurisprudentiel est de plus en plus complexe
•           L’avocat est perçu comme un coût. Ces honoraires ne sont pas lisibles et bien souvent imprévisibles. La réponse de la profession pour justifier de leurs montants fut bien souvent de mettre en avant nos charges au lieu de la valeur du service rendu
 
Face à ce constat, notre objectif doit être de rendre l’avocat non obligatoire mais indispensable. Dans ce dessein, je vous propose d’orienter notre action sur deux axes:
•           La mutualisation
•           La spécialisation
 
Mutualisation, car nous devons aider nos confrères à sortir de l’isolement qui les entrave. Nous poursuivrons donc nos actions de formation sur l’association, sur les structures d’exercice ou de moyen. Au-delà, seront conclus très prochainement des partenariats avec des opérateurs économiques permettant à chacun de disposer d’outils de gestion de cabinet performant et d’une documentation juridique de qualité. Les meilleurs coûts peuvent être obtenus grâce à une mutualisation de ces investissements. Avec nos partenaires assurantiels, nous travaillons à la création d’un produit couvrant le risque d’impayés.
 
Mutualiser c’est offrir à tous les services ou des produits auxquels seul, l’avocat ne pourrait accéder. C’est lui permettre d’offrir une prestation de qualité à un coût maîtrisé dans un marché hautement concurrentiel.
 
Nous devons nous spécialiser afin d’offrir un service complémentaire à l’offre gratuite existante. Il ne s’agit de négliger aucun domaine du droit. Quel que soit votre champ de compétence, pénal, famille, fiscal ou environnemental, vous devez offrir une plus-value, une valeur ajoutée par rapport à celle effectuée par d’autres acteurs du marché. Se spécialiser, c’est aussi permettre à l’avocat de communiquer sur sa compétence.
 
Le certificat de spécialité dont l’avocat peut se prévaloir est peu sollicité par les jeunes avocats. C’est notamment en raison d’une méconnaissance des épreuves à subir pour parvenir à son obtention. Nous devons communiquer sur ce point, permettre à chacun de connaître très précisément le contenu de ces examens, en diffusant au besoin des exemples.
 
La publicité nous est permise. Son avènement a pu heurter nos conceptions traditionnelles de notre métier, mais c’est un fait, la publicité existe et les jeunes avocats doivent s’en saisir. Nous devons travailler avec des partenaires spécialistes de la communication afin de proposer à nos adhérents des moyens de promotion pertinents.
 
Un syndicat avocat n’a pas vocation à se préoccuper que de ses adhérents. Acteur de la vie sociale, il est également porteur d’un idéal.
 
A ce titre, nous poursuivrons nos efforts pour garantir à tous, quels que soient leurs conditions de fortune, une défense et un conseil de qualité. C’est l’honneur de notre profession que de concourir à les défendre tous. C’est aussi l’honneur d’une société de s’assurer que chacun de ses membres puisse bénéficier des mêmes droits. C’est à ce titre que l’aide juridictionnelle doit relever de la solidarité nationale.
 
L’avocat est par sa nature la voix des sans avoir, sans savoir, et sans pouvoir. Aussi, poursuivrons-nous nos combats pour le respect de la dignité des détenus et l’amélioration des conditions carcérales dans l’intérêt de la société tout entière.
 
Parce que nous considérons que la juste peine nait de la confrontation de deux thèses, dans une procédure pénale en perpétuelle évolution, nous poursuivrons notre combat pour l’égalité des armes entre l’accusation et la défense. Le problème n’est pas tant celui de l’indépendance du parquet que de solliciter pour la défense des droits équivalents au parquet et une séparation claire entre le siège et le parquet. Alors, le juge pourra sereinement tenir le rôle qui doit être le sien, celui d’arbitre.
 
L’avocat n’est pas l’homme du procès, il est avant tout celui de la résolution du conflit. Aussi, avec l’association des médiateurs européens, nous continuerons à promouvoir la médiation comme mode de règlement des conflits.
 
Il nous faut également, nous syndicat, élargir notre champ de réflexion et d’intervention. Déjà en 1988, Jacques Delors, alors président de la commission européenne déclarait « dans 10 ans, 70 à 80 % de la législation adoptée le sera sous influences européennes ». Notre profession, plus que d’autres professions du droit a vécu cette influence européenne, puisque nous sommes soumis à la directive services. Aussi, c’est bien à l’échelle européenne que nous devons aujourd’hui axer notre réflexion à notre action. C’est la raison pour laquelle je vous propose de nous rendre en janvier 2016 à Bruxelles où nous pourrons rencontrer la représentation permanente de la France auprès de l’union européenne et la délégation du barreau de France pour réfléchir sur ces questions.
 
Au-delà, je souhaite que nous poursuivions et intensifions nos échanges avec les organisations internationales dont nous sommes membres ou partenaires. J’en profite pour saluer la présence de nos confrères du Congo et du Bénin formant la délégation de la fédération africaine des unions de jeunes avocats. A son président, mon ami Blaise LUNDA, je veux dire combien je suis admiratif de ses travaux. Alors que notre action se limite à 60 000 avocats, toi, tu t’élèves à la hauteur d’un continent. L’Afrique, à l’horizon 2030, sera sans doute le principal lieu de croissance de l’économie mondiale. Les défis sont immenses et à ce titre nous avons beaucoup à apprendre l’un de l’autre. Je sais aussi que sans notre engagement syndical, jamais nous ne nous serions rencontrés. Je crois aux vertus du dialogue des cultures et j’espère que nous pourrons longtemps poursuivre nos échanges.
 
Tels sont les axes d’action que je vous propose, et c’est dans ces conditions que je vous présente ma candidature pour être le 58e président de la FNUJA.
 
Je n’entends pas être votre chef, mais votre porte-parole. Aussi, je souhaiterais vous préciser à mon sens qu’elles doivent être nos rapports. Le mandat que je sollicite, ainsi que celui de l’ensemble des membres du bureau, nous confie plus de devoirs que de droits. Il n’y a pas d’aristocratie au sein de la FNUJA, nous sommes à votre service et non l’inverse.
 
En préparant ma candidature, j’ai examiné avec attention mes 57 illustres prédécesseurs, dont certains sont dans la salle, et je les remercie. Cette lecture ne peut qu’inciter à la modestie. Je ne connais pas la plupart d’entre eux. La destinée d’un ancien président de la FNUJA c’est l’oubli.
 
58e président de la FNUJA, je n’entends pas marquer l’histoire. Dans quelques années tout le monde m’aura oublié. Par contre, je souhaiterais marquer notre histoire, ce dont nous nous souviendrons, c’est ce que nous allons faire ensemble.
 
J’aurais besoin de chacun d’entre vous. Avant de conclure, et de vous remercier, permettez-moi de distinguer certains d’entre vous.
 
 
Je remercie l’UJA de Nantes pour son accueil et l’organisation de ce formidable congrès.
 
Je remercie mes UJA, celle de Nancy et sa présidente Elsa DUFLO et celle de METZ avec son actuelle présidente Caroline RUMBACH et je l’espère sa future présidente Anne MULLER. J’ai quelquefois pu être lassé de l’engagement syndical. En parler avec vous m’a aidé à poursuivre.
 
Elsa, je vais te dire que la candidature de Nancy pour organiser notre prochain congrès est un cadeau inestimable.
 
Éléonore DUPLEIX. Merci de m’avoir accompagné et encouragé dans ce parcours parfois semé d’embûches que nous traversons depuis quelques années. Merci pour ta patience, pour ton écoute, pour ta sagesse, pour tes conseils qui me sont à la fois utiles et indispensables. Je veux te dire que dans cette dernière étape je n’entends rien sacrifier. Au-delà de ma gratitude, je veux louer ton courage et te dire que tu pourras toujours compter sur moi.
 
Je veux remercier mon bâtonnier pour sa présence et à travers lui mon barreau pour son soutien. Mon bâtonnier, Philippe GUILLEMARD, se trouve également être mon associé, et ce depuis presque 10 ans. Dix ans que j’expérimente ton caractère affirmé, qui m’a quelquefois conduit à me demander cette année si tu n’étais pas nantais. Je ne pousserai pas plus loin la métaphore car certains pourraient s’interroger sur mon caractère, je ne suis pas sûr que ses développements tourneraient à mon avantage. L’association n’est pas un fleuve tranquille mais nous avons toujours su régler avec intelligence les rares désaccords que nous avons pu avoir. Notre expérience est utile pour réfléchir sur la profession, et je souhaite à chacun d’avoir la chance que j’ai eue de trouver un associé aussi complémentaire que toi.
 
Il serait faux de prétendre que nous n’avons jamais imaginé ce qui nous arrive. Nous y pensons depuis longtemps je ne doute pas, une fois venue la fin de nos mandats respectifs, que nous nous tournerons vers d’autres objectifs.
 
Je suis aussi sensible à la présence de Monsieur le Bâtonnier GASSE. Mon cher Bertrand, l’amour que tu as pour la profession d’avocat et ta vision toujours prospective sur ce métier me donne espoir. Le regard bienveillant que tu portes sur chaque nouveau confrère qui arrive au barreau montre que tu es tout à fait à ta place parmi nous.
 
J’ai enfin une pensée pour ma famille.
 
Jusqu’au samedi 13 juin, date de notre prochain comité, je poursuivrai la direction de notre mouvement avec la formidable équipe qu’a présidée Anne-Lise et à laquelle j’ai eu l’honneur de participer :
  • Notre trésorier, Jean-Baptiste BLANC, de Marseille, ville internationalement reconnue pour sa rigueur comptable
  • Florent LOYSEAU DE GRANDMAISON, dont je dois bien avouer qu’au départ, j’ai accueilli avec méfiance l’arrivée de ce gaillard trop grand, trop fort, au nom trop long, et en plus trop bavard. J’ai en fait rencontré quelqu’un de charmant, drôle, fin, intelligent et libre. Je suis heureux de siéger avec toi au conseil national des barreaux et j’espère que tu continueras à venir nous voir aussi souvent que possible
  • Alexandra BOISRAME, quelque chose me dit que je serai sans doute encore amené à parler de toi l’année prochaine. Pour cette année je te dirai simplement que ta vivacité et ta bonne humeur font qu’il est un bonheur de t’avoir dans une équipe
  • Sandrine VARA, tu sais faire tellement de choses que je ne sais pas par où commencer. Lorsque tu me parles d’informatique et de nouvelles technologies j’ai l’impression d’écouter la météo marine sur France Inter. C’est magnifique, ça sonne bien, mais je ne comprends rien. J’ai ce point commun avec Jean-Baptiste BLANC, je reprendrai donc ces mots pour te dire « Sandrine, tout ce qu’elle touche se transforme en or ».
  • Julie BARIANI, tu es dans une équipe l’élément apaisant. Tu prends le temps d’analyser les choses avant bien souvent de nous apporter sereinement la solution qui s’impose. C’est également un bonheur de t’avoir dans une équipe je veux te dire aussi que je suis d’accord avec toi il n’est pas normal que la Corse ne figure pas sur le logo de la FNUJA
  • Benjamin CAHN, tu représentes à la fois une réalité politique, celle des UJA de la Couronne, une énergie, et une compétence. Je me réjouis de passer cette dernière année avec toi.
  • Emile CHANDLER, ainsi va la vie de la FNUJA, sitôt élu, un  Président connait déjà le nom de son successeur. Je suis très heureux de cette année qui se profile à tes côtés. C’est ensemble que nous avancerons et je sais déjà avoir beaucoup de chance.
 
Pour la première fois depuis cinq ans je ne partagerai pas cette équipe avec Anne-Lise Lebreton. Bien sur nous avons eu des heurts mais cela a été l’exception durant toutes ces années passées ensemble. Si tout à l’heure, j’indiquais que la destinée de tout ancien président c’est l’oubli dans la vie globale de notre mouvement, je veux assurer qu’ici personne n’oubliera tout ce que tu as fait pour nous. Tu as donné sans compter, ton temps, ton énergie pour notre bien commun. Je ne sais pas où l’avenir te portera, j’espère simplement que cela ne sera jamais trop loin de nous où tu as toute ta place.
 
Il est temps pour nous de commencer une nouvelle aventure, de relever avec courage le défi et d’être à la hauteur des enjeux. Nous le devons aux jeunes avocats et à la haute idée que nous pouvons avoir de la profession et de la justice.
 
« La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent c’est d’apprendre à danser sous la pluie. » (Sénèque).
 
Eh bien dansons maintenant
 
  
 

Sandrine Vara