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IN MEMORIAM - Sophie PILLARD

Vendredi 11 Mars 2011

MA SOPHIE

Je ne vais pas faire une notice chronologique de Sophie Pillard.
Elle n’aurait pas aimé.

Et de toutes façons, Sophie a eu toutes les reconnaissances de ses pairs, membre du conseil de l’ordre de Rouen à plusieurs reprises, Directrice du CRFP de Rouen, Membre du CNB à plusieurs reprises, Responsable de la commission formation, secrétaire générale de l’Institut de droit européen des transports routiers . Elle a aussi participé à la rédaction de livres, de revues etc…

Sophie PILLARD était mon amie, ma sœur, une partie de moi.
Mais elle est surtout une femme exceptionnelle.
Cette femme exceptionnelle c’est au sein de la FNUJA que j’ai eu l’immense bonheur de la rencontrer.

Sophie est la passion, la conviction, l’enthousiasme, la sincérité.
Elle a porté haut les couleurs du syndicalisme, lui donnait de la force par les idées qu’elle portait. Elle a fait partie de tous les combats.

Elle a développé toutes les idées et les réalisations concrètes en matière de formation des jeunes depuis plus de vingt ans.

Tous nos anciens présidents dans les bureaux desquels elle a travaillé activement peuvent témoigner de leur affection et de leur reconnaissance à l’égard de Sophie, François Xavier Mathieu, Didier Marc et les autres.

Mais Sophie c’était aussi la fête et le bonheur de vivre, c’était son rire, ses sourires, ses plaisanteries, c’était toute l’énergie qui rayonnait d’elle.

C’est aussi ce Congrès de Rouen complètement démentiel qu’elle a organisé avec Guillaume Bestaux au cours duquel à vrai dire nous avions tous fini par avancer au radar, trois jours de travail et de fête et très peu de sommeil, une dernière nuit dans une centrale, à n’y plus rien comprendre..

C’est aussi l’avocate de passion portée sur l’avenir de notre profession et sur les nécessaires réformes et évolutions.

Mais Sophie c’est une femme exceptionnelle, parce que c’était en même temps une mère aimante et attentive à ses trois enfants qui grâce à elle, réussissent aujourd’hui magnifiquement

C’est une femme aimante

C’était l’amie, la sœur que je n’ai jamais eue.

C’était l’amour et l’amitié qu’elle donnait sans contrepartie et qui vous rendent plus beaux, plus forts quand vous les recevez.

C’était les fous rires. C’était la vie.

C’est au sein de la FNUJA que nous avons mené nos premiers combats, que nous avons fait l’expérience de notre volonté de refaire au moins un peu de ce monde,
Que nous nous sommes tant aimés.


Laurence BEDOSSA

Laurence BEDOSSA