Aide juridictionnelle – Mobilisation de l’UJA de Moselle le 16 juin 2006
Frédérique Stefanelli-Dumur s'inquiéte de la situation de l'aide juridictionelle en France
A l’occasion de la journée de mobilisation pour l’aide juridictionnelle, l’UJA de Moselle a exprimé la position syndicale grâce à l’interview de Frédérique Stefanelli-Dumur, sa présidente, dans l'édition du 17 juin 2006 du Républicain Lorrain.
Selon elle, depuis 2002 « malgré les promesses des pouvoirs publics, aucune réforme de fond n’est intervenue ». Elle déplore ainsi la réalité actuelle que « certaines interventions, notamment devant la chambre de l’instruction, ne sont pas prises en compte du tout », c’est-à-dire non rémunérées.
Frédérique Stefanelli-Dumur a aussi dénoncé une perspective jugée effrayante : « Nous avons de plus en plus le sentiment qu’en même temps que se développe une justice à deux vitesses s’installe une défense de classe. Allons-nous, comme aux Etats-Unis, assister à la création d’un corps d’avocats fonctionnarisés assurant un service minimum ? ».
D’où la proposition, évoqués par certains lors du dernier congrès de la FNUJA, de suspendre le paiement des cotisations professionnelles.
Aujourd’hui la FNUJA réclame une « refonte globale du système », comme le relaye l’article, « pour garantir le libre choix de l’avocat par le client et la même qualité de défense pour tous ».
L’article s’illustrait d’une photo de la présidente de l’UJA de Moselle. Déterminée.