En 64 ans, la FNUJA n'a eu de cesse de défendre les droits des collaborateurs.
Il convenait qu'elle ajoute à la défense des droits l'exercice des droits de la défense.
L'UJA de Paris, que je salue ici, a depuis plus de 10 ans à travers son service "SOS collaborateurs" compris qu'il fallait mettre à
la disposition de ceux-ci une structure dédiée à même de les assister.
Forte de son expérience et de sa légitimité, la FNUJA a décidé de se doter d'un dispositif similaire au plan national.
C'est ainsi que ce 1er octobre naîtra le groupement national de défense des collaborateurs.
Sa vocation est simple, et en ces temps de crise et d'incertitude, terriblement d'actualité : écouter, conseiller, assister et défendre les collaborateurs partout en France et en Outre Mer.
Composé de confrères formés, bénévoles et dévoués, le groupement national de défense des collaborateurs repose sur deux exigences : la confidentialité et la gratuité de ses services.
A celles et ceux qui ne percevraient pas la nécessité d'un tel engagement, nous répondons qu'assurément la très grande majorité des collaborations se déroule avec la délicatesse qui sied à notre serment.
Toutefois, tous mes prédécesseurs au poste de Président la FNUJA peuvent en témoigner, il n'y a pas une semaine où nous ne sommes pas alerté par tel ou tel Président d'UJA sur le sort de tel ou tel collaborateur.
C'est au quotidien que nous sommes interrogés sur les droits du collaborateur, sur son accès à la formation, sur le montant de la rétrocession, sur le paiement des frais de déplacement, sur les modalités d'exercice, sur ses conditions d'accès aux moyens matériels du cabinet, sur la possibilité d'une clientèle personnelle, sur les droits au congé maternité, etc…
Le groupement répondra à l'ensemble de ces questionnements.
A l'évidence, le groupement a vocation également à assister et défendre les collaborateurs en cas de différend avec le Cabinet d'accueil notamment en cas de rupture du contrat de collaboration.
Il faut en effet rompre l'isolement du collaborateur ou de la collaboratrice victime d'une rupture abusive ou encore de conditions déplorables de collaboration.
Il n'est jamais simple dans une telle situation de prendre du recul ou encore de s'entourer des compétences nécessaires.
Le groupement national des défenses des collaborateurs permettra à chaque collaborateur en difficulté d'être épaulé par un Confrère formé dont la première des qualités est d'être extérieur au barreau d'appartenance du collaborateur.
En effet, la volonté de créer un groupement national de défense des collaborateurs est née d'un constat amer.
Il n'est pas aisé, surtout en Province, pour le collaborateur de venir se plaindre auprès de son Bâtonnier des errements subis dans le cadre d'une collaboration, qui n'a plus de contrat que le nom.
Combien de collaborateurs préfèrent se taire, subir ou s'enfuir du cabinet qui les emploient plutôt que de faire valoir leurs droits pour lesquels la FNUJA s'est tant battue pendant des décennies.
Combien de collaborateurs en difficulté ont du mal à trouver au sein du Barreau des confrères à qui se confier et prêts à assurer leur défense.
Pour combattre cette sorte d'omerta, cette peur de l'exclusion réelle ou supposée de celui qui ose parler, qui, croit-il le privera de toute chance d'intégrer un nouveau cabinet dans le même barreau, il est nécessaire de rassurer, conseiller, d'assister, de prendre en charge et de défendre les collaborateurs.
Cette mission est naturellement la nôtre.
C'est la raison pour laquelle, afin de pérenniser cette structure, il a été demandé à Yannick SALA, en sa qualité de 1er Vice-président de la FNUJA, fort de son expérience parisienne, de mettre en place une formation spécifique et une organisation
dirigée par le Président de la FNUJA et un coordinateur national, assistés de 7 coordinateurs locaux pour l'Ile de France hors Paris, le Nord-Est, le Nord-ouest, le Sud-Est, le Sud-Ouest, les DOMTOM, et pour Paris le Service SOS Collaborateurs de l'UJA DE PARIS.
Autour de ce maillage territorial, d'un numéro de téléphone dédié et d'une adresse mail le groupement permettra une assistance effective pour chaque collaborateur.
Au-delà de cette assistance, le groupement national des collaborateurs a vocation à déposer à l'occasion du Congrès de la FNUJA un rapport annuel d'activité sur les missions accomplies, et de formuler des préconisations sur les droits des collaborateurs ou sur la procédure de résolution des litiges nés de la collaboration.
Ainsi le groupement national de défense des collaborateurs créé par notre fédération a vocation non pas de s'opposer aux institutions et aux Ordres mais bien de défendre nos confrères et donc la profession toute entière.
Stéphane DHONTE,
Président de la FNUJA
president@fnuja.com
Il convenait qu'elle ajoute à la défense des droits l'exercice des droits de la défense.
L'UJA de Paris, que je salue ici, a depuis plus de 10 ans à travers son service "SOS collaborateurs" compris qu'il fallait mettre à
la disposition de ceux-ci une structure dédiée à même de les assister.
Forte de son expérience et de sa légitimité, la FNUJA a décidé de se doter d'un dispositif similaire au plan national.
C'est ainsi que ce 1er octobre naîtra le groupement national de défense des collaborateurs.
Sa vocation est simple, et en ces temps de crise et d'incertitude, terriblement d'actualité : écouter, conseiller, assister et défendre les collaborateurs partout en France et en Outre Mer.
Composé de confrères formés, bénévoles et dévoués, le groupement national de défense des collaborateurs repose sur deux exigences : la confidentialité et la gratuité de ses services.
A celles et ceux qui ne percevraient pas la nécessité d'un tel engagement, nous répondons qu'assurément la très grande majorité des collaborations se déroule avec la délicatesse qui sied à notre serment.
Toutefois, tous mes prédécesseurs au poste de Président la FNUJA peuvent en témoigner, il n'y a pas une semaine où nous ne sommes pas alerté par tel ou tel Président d'UJA sur le sort de tel ou tel collaborateur.
C'est au quotidien que nous sommes interrogés sur les droits du collaborateur, sur son accès à la formation, sur le montant de la rétrocession, sur le paiement des frais de déplacement, sur les modalités d'exercice, sur ses conditions d'accès aux moyens matériels du cabinet, sur la possibilité d'une clientèle personnelle, sur les droits au congé maternité, etc…
Le groupement répondra à l'ensemble de ces questionnements.
A l'évidence, le groupement a vocation également à assister et défendre les collaborateurs en cas de différend avec le Cabinet d'accueil notamment en cas de rupture du contrat de collaboration.
Il faut en effet rompre l'isolement du collaborateur ou de la collaboratrice victime d'une rupture abusive ou encore de conditions déplorables de collaboration.
Il n'est jamais simple dans une telle situation de prendre du recul ou encore de s'entourer des compétences nécessaires.
Le groupement national des défenses des collaborateurs permettra à chaque collaborateur en difficulté d'être épaulé par un Confrère formé dont la première des qualités est d'être extérieur au barreau d'appartenance du collaborateur.
En effet, la volonté de créer un groupement national de défense des collaborateurs est née d'un constat amer.
Il n'est pas aisé, surtout en Province, pour le collaborateur de venir se plaindre auprès de son Bâtonnier des errements subis dans le cadre d'une collaboration, qui n'a plus de contrat que le nom.
Combien de collaborateurs préfèrent se taire, subir ou s'enfuir du cabinet qui les emploient plutôt que de faire valoir leurs droits pour lesquels la FNUJA s'est tant battue pendant des décennies.
Combien de collaborateurs en difficulté ont du mal à trouver au sein du Barreau des confrères à qui se confier et prêts à assurer leur défense.
Pour combattre cette sorte d'omerta, cette peur de l'exclusion réelle ou supposée de celui qui ose parler, qui, croit-il le privera de toute chance d'intégrer un nouveau cabinet dans le même barreau, il est nécessaire de rassurer, conseiller, d'assister, de prendre en charge et de défendre les collaborateurs.
Cette mission est naturellement la nôtre.
C'est la raison pour laquelle, afin de pérenniser cette structure, il a été demandé à Yannick SALA, en sa qualité de 1er Vice-président de la FNUJA, fort de son expérience parisienne, de mettre en place une formation spécifique et une organisation
dirigée par le Président de la FNUJA et un coordinateur national, assistés de 7 coordinateurs locaux pour l'Ile de France hors Paris, le Nord-Est, le Nord-ouest, le Sud-Est, le Sud-Ouest, les DOMTOM, et pour Paris le Service SOS Collaborateurs de l'UJA DE PARIS.
Autour de ce maillage territorial, d'un numéro de téléphone dédié et d'une adresse mail le groupement permettra une assistance effective pour chaque collaborateur.
Au-delà de cette assistance, le groupement national des collaborateurs a vocation à déposer à l'occasion du Congrès de la FNUJA un rapport annuel d'activité sur les missions accomplies, et de formuler des préconisations sur les droits des collaborateurs ou sur la procédure de résolution des litiges nés de la collaboration.
Ainsi le groupement national de défense des collaborateurs créé par notre fédération a vocation non pas de s'opposer aux institutions et aux Ordres mais bien de défendre nos confrères et donc la profession toute entière.
Stéphane DHONTE,
Président de la FNUJA
president@fnuja.com